Faudrait m'mettre des batons de dynamite dans l'cerveau pour exploser mes neurones. Détruire tout ces putains d'souvenirs.

Je pense encore à toi, mais la différence entre hier et aujourd'hui, c'est que je pense aux mauvais moments, à la souffrance, aux pleurs, et pas seulement au bonheur que tu m'as apporté.
Je ne suis plus aveuglée, je te vois enfin comme tu es, j'admets enfin que la souffrance que tu m'as causé est nettement supérieur aux minuscules instants de bonheur passés à tes cotés.
Je t'ai fais disparaître de mon entourage, je t'ai bloqué et supprimé de partout, ainsi que tout ce que j'avais de toi, tout ce qui m'empêchait de t'oublier. J'ai tout effacé. Sauf ton souvenir. Mais malgré ce petit reste de toi, à ma plus grande satisfaction, je respire enfin. Un air sain, intacte, sans souffrance. Je me sens réellement bien pour la première fois depuis que je t'ai rencontré. Avant je voyais tout en rose avec toi, maintenant je te vois comme le pire être de cette terre. Tout ce que j'ai vécu avec toi, tout ce qui s'est passé, n'était en fait que du vent. Le bilan de cette stupide histoire ne rime qu'avec souffrance.
Comment j'ai pu être aussi aveugle, comment j'ai pu croire que tu méritais quelque chose de bien. Tu n'es rien, tu ne vaut rien. Tu n'as pas un brin d'intelligence, de reconnaissance. T'as juste une belle gueule. Juste ça. Rien d'autre. Un junkie inconscient, un égoïste insouciant. Et en tombant amoureuse de toi, je suis tombé à ton niveau.
C'est juste maintenant, que je ne t'ai plus du tout dans ma vie, que je rends compte qu'elle est tellement plus belle sans toi. J'ai perdu mon temps, tout ça pour essayer de te comprendre, tout ça pour rien.

22/11/11

La séduction ne dure qu'un temps. Les complications viennent avec les sentiments.

Je n'avais pas faim ce soir.

J'avais plutôt envie de m'enfouir sous ma couette.
Je n'avais envie de rien.
Je n'avais envie de rien parce qu’il a couché avec quelqu'un d'autre. Il a fait l'amour avec une autre fille.
Il a eu envie de quelqu'un d'autre, et je sais que ce n'est pas la seule, mais le fait de savoir, le fait de les imaginer, c'est ça qui me tue.
Savoir qu'il a embrassé une autre fille, que ses lèvres en ont touché d'autre que les miennes. Savoir qu'il a pris dans ses bras un autre corps que le mien. Qu'il a frotté sa peau contre une autre. Qu'il a .. Qu'il a fait tout ce qu'il a déjà fait avec moi, mais avec une autre.
Je l'imagine la regarder, lui sourire. Je l'imagine la draguer, la faire rire, puis l'embrasser.
Je l'imagine la toucher, la caresser.

L'amour fait maigrir.

2/11/11

Une photo, juste une photo. Un message, un regard. Et tout peut changer. Du rire je passe aux larmes.

Oui j'en fais trop. Bien sur que j'exagère. Mais tu vois je ne peux pas faire autrement.
Oui, quand je fais quelque chose je ne le fais pas à moitié. La finalité peut paraître excessive, mais j'ai besoin de ma dose de satisfaction.
Oui j'ai fais des choses regrettables, mais moi je ne regrette rien. Si je l'ai fais, c'est que j'avais envie.
Je pense qu'on a toujours le choix, et qu'une chose faite ne peut être effacée, alors autant vivre avec sans remord.
On peut tout éviter. Il faut apprendre à oublier.
Il faut savoir lâcher, abandonner. Arrêter de voir une lueur d'espoir car le néant refait vite surface, emprisonnant la lumière.
La souffrance naît de l'espoir, puis elle le réduit en poussière.
Et tout n'est que désillusion, chute, désespoir.
On ne fait qu'espérer, s'élever, puis retomber.
C'est le même schéma à chaque fois, sans cesse la même répétition.
Et pourtant on se fait toujours prendre.
On écoute jamais la raison, toujours la passion.
C'est pas la sécurité qui nous attire, c'est le danger, l'adrénaline. A force de trop vouloir se pencher, on tombe au fond du précipice.
On sait qu'on va souffrir, et on y va quand même. On fonce tête baissée, inconscient, irresponsable.
Jusqu'à se prendre un mur en pleine face.
Ca nous arrête le temps d'un moment, puis on l'escalade, et on recommence.
L'espérance.

23/10/11