Une photo, juste une photo. Un message, un regard. Et tout peut changer. Du rire je passe aux larmes.

Oui j'en fais trop. Bien sur que j'exagère. Mais tu vois je ne peux pas faire autrement.
Oui, quand je fais quelque chose je ne le fais pas à moitié. La finalité peut paraître excessive, mais j'ai besoin de ma dose de satisfaction.
Oui j'ai fais des choses regrettables, mais moi je ne regrette rien. Si je l'ai fais, c'est que j'avais envie.
Je pense qu'on a toujours le choix, et qu'une chose faite ne peut être effacée, alors autant vivre avec sans remord.
On peut tout éviter. Il faut apprendre à oublier.
Il faut savoir lâcher, abandonner. Arrêter de voir une lueur d'espoir car le néant refait vite surface, emprisonnant la lumière.
La souffrance naît de l'espoir, puis elle le réduit en poussière.
Et tout n'est que désillusion, chute, désespoir.
On ne fait qu'espérer, s'élever, puis retomber.
C'est le même schéma à chaque fois, sans cesse la même répétition.
Et pourtant on se fait toujours prendre.
On écoute jamais la raison, toujours la passion.
C'est pas la sécurité qui nous attire, c'est le danger, l'adrénaline. A force de trop vouloir se pencher, on tombe au fond du précipice.
On sait qu'on va souffrir, et on y va quand même. On fonce tête baissée, inconscient, irresponsable.
Jusqu'à se prendre un mur en pleine face.
Ca nous arrête le temps d'un moment, puis on l'escalade, et on recommence.
L'espérance.

23/10/11

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